Alors, création de mon premier article. Enfin je veux dire que le précédent était une sorte d’intro, sans vraiment contenir de… bref celui-là serait du coup le premier qui… ok ça part mal ce truc, je m’y perds déjà.
Reprenons. WordPress, nia nia nia menus compliqués conçus par des geeks pour des geeks, création d’un nouvel article, et voilà ! Plus qu’à trouver un sujet.
Bon, j’avais pensé débuter par un truc inspirant, genre tribune pleine d’émotion sur les souffrances de ce monde, appel à la mobilisation, etc., mais on est vendredi, il est huit heures du matin (au moment où je commence ce paragraphe), je suis affalée à mon bureau en attendant que mon café refroidisse suffisamment pour que je puisse le boire sans torpiller mon espérance de vie, et j’ai la flemme.
Oui, Sarah-Sociale ? Que je parle un peu de moi, de mon histoire, de ma vie, de mon couple ? Mais on s’en tape, de tout ça ! C’est chiant, et puis Sarah-Prudente risque de faire un malaise cardiaque.
Non, on va plutôt parler de Marc.
Marc, c’est un collègue. Ce n’est pas son vrai prénom, bien sûr, simplement je trouve que ça lui va plutôt bien. Marc, il arrive tous les matins vers neuf heures, et traverse l’open-space en passant devant mon bureau pour rejoindre le sien. C’est à chaque fois le même rituel : “Salut Sarah, tu vas bien ?”, “Oui Marc, merci, et toi ?”, “Impec, qu’est-ce que t’as fais de beau hier soir ?”, et ainsi de suite.
Je crois qu’il m’aime bien. Bon, d’accord, je suis certaine qu’il m’aime bien. On s’écrit, des fois, sur la messagerie interne, et je peux voir à ses questions qu’il n’est pas aussi sage qu’il en a l’air. C’est un mec, quoi. Marié, qui plus est. Comme moi. Est-ce que je le trouve mignon ? Très vilaine question, Sarah-Curieuse. Oui, dans le fond, il est pas mal. Un peu trop sûr de lui à mon goût, mais il s’entretient, l’animal, et c’est une chose que j’apprécie. Et puis, il ne fûme pas.
Pourquoi je vous parle de lui ? J’en sais trop rien. Ne vous faites pas trop d’idées, en tout cas, il ne se passe rien d’autre que du bavardage. Mais des fois, quand même, en secret, je me demande. Est-ce qu’il pense à moi ? Et si oui, comment ? Qu’est-ce qu’il regarde, quand je marche dans le bureau ? Mes fesses ? Mes petits seins ? Qu’est-ce qu’il pense de mon corps ? Est-ce qu’il m’imagine nue, parfois, quand on assiste à la même séance ennuyante ? Est-ce qu’il se demande ce que je porte comme sous-vêtements ? Comment je suis dans un lit ? Quel bruit je fais quand je jou… Stop ! Il faut que je me calme et que je respire un bon coup. Sarah-Rebelle est en train de se réveiller, et on sait toutes comment ça se passe, ensuite, quand elle est excitée. Et puis, qu’allez-vous pensez de moi si je m’emballe dès mon premier-second-j’arrive-pas-à-décider article?
Quoi qu’il en soit, mon cher Marc, tu ne liras probablement (et j’espère) jamais ce blog, mais je tiens quand même à répondre à certaines de tes questions imaginaires. Sache donc, pour ta gouverne, que je porte ce matin un soutien-gorge couleur chaire et une simple culotte noire. Han ! Purée ! Que c’est grisant et libérateur, d’écrire ça ! J’adore ! Sache aussi, Marc, que j’aime beaucoup de choses, dans un lit, comme saisir la tête de mon partenaire entre mes mains pour la plaquer sur… Arg ! Stop ! Bas les pattes, espèce de sale petite prude coinc….